Photo : Citizenside/Zaer Belkalai
Nicole Bricq (na foto) é a ministra francesa do comércio externo . Desta vez, e ao contrário do que se tem verificado nos últimos anos ao nível da orgânica do governo francês, a área do comércio externo foi elevada ao estatuto de ministério e goza de autonomia politica própria, deixando de estar na dependência do ministério da economia e finanças ou do ministério dos negócios estrangeiros. Como a politica também é feita de "sinais", este "estatuto de maioridade" que é dado ao sector do comércio comércio representa uma mensagem politica clara sobre a importância desta área de governação que é dada pelo chefe do governo francês aos empresários locais, e seus representantes, e aos restantes membros do governo.
No passado dia 17 de Setembro, Nicole Bricq participou nas jornadas anuais da Ubifrance (entidade congénere da AICEP, com cerca de 1400 trabalhadores e presente em 60 países com uma rede de 80 escritórios) e apresentou aos quadros superiores da instituição as principais prioridades do governo francês para a área do comércio externo (antes, teve ainda tempo para referir que a situação económica francesa é grave - lá como cá ou mais cá que lá? - , que o país atravessa uma crise sem precedentes e que por isso é fundamental uma aposta reforçada na promoção do comércio externo e no apoio à internacionalização das empresas francesas ) que passo a citar:
"Votre cœur de cible, ce sont les ETI et les PME qui peuvent s’internationaliser durablement. Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) a identifié plus de 800 ETI (entreprises de taille intermédiaire) stratégiques. Vous proposerez à chacune d’entre elles un programme de prospection et d’accompagnement personnalisé triennal et contractualisé", a indiqué la ministre qui a présenté ses priorités d'action.
En premier lieu, l'identification des filières prioritaires et un regroupement des entreprises travaillant sur ces marchés. Ce qui aurait pour avantage "une intervention collective sur les marchés à l'étranger". La ministre a également souhaité "un renouvellement du portage" avec un soutien accru des grands groupes aux PME pour mutualiser les moyens de commercialisation des produits sur les marchés étrangers.
Une meilleure adéquation de l'offre et de la demande. Nicole Bricq a annoncé la mise en œuvre "très prochainement de couples pays-produits [afin] de coupler l'offre commerciale de nos ETI avec les besoins des pays." Pour ce faire, elle a commandé à la Direction générale du Trésor une étude des zones de croissance et de leurs marchés porteurs sur trois grandes zones géographiques : "l'Europe, les grands pays émergents, ceux que j'appelle les émergents de taille intermédiaire : la Turquie, la Colombie, le Maroc… et les nouvelles terres de croissance en Afrique", a-t-elle précisé.
Les régions devront concourir aux "déclinaisons régionales de mon plan d'action", a annoncé Nicole Bricq qui a souligné leur rôle "majeur, central." La ministre compte fortement sur les régions pour qu'elles "repèrent, sélectionnent et préparent les entreprises capables d'aller vers l'international". Un partenariat État-régions a été signé le 18 septembre. Des plans régions seront proposés d'ici au 31 mars 2013 pour organiser un "dispositif d'appui au développement international des PME et des ETI" en relation avec les pôles de compétitivité, les chambres de commerce et d'industrie, les centres régionaux de la Banque publique d'investissement et Ubifrance qui "doit devenir un opérateur connu et reconnu par les régions", a-t-elle déclaré. Objectif du partenariat État-régions : porter à 10 000 le nombre de PME/ETI d'ici à trois ans.
Les acteurs d'Ubifrance se rendront sur le terrain pour fortifier la présence et le développement des entreprises sur les marchés étrangers. "La mission diplomatique que je mets en œuvre avec Laurent Fabius est une mission nécessaire mais pas suffisante", a précisé la ministre qui a exhorté les acteurs d'Ubifrance "à conduire une action de terrain" pour avoir une approche spécifique des entreprises. "
O plano é ambicioso ( "l'équilibre du commerce extérieur - hors énergie - en cinq ans") e as prioridades parecem correctas. Aguarde-se, agora, pela sua implementação que é a fase mais preponderante e determinante desta nova estratégia de promoção do comércio externo e de internacionalização de empresas francesas (lá como cá ou mais cá que lá?).